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Une balade commence toujours par une inspiration (pv Ophelia)

Alfio Loris Saltarelli
Personnage illustrateur : Kasen Kanesada de Touken Ranbu
Messages : 59

Age : 33
Prince et Tacticien d'Aelius





Alfio Loris Saltarelli
Prince et Tacticien d'Aelius
Mar 20 Sep - 21:02
+++ Psalm +++

Je me demande ....pourquoi suis-je préoccupé par une simple question. Hier, on m'avait pris au dépourvu, comme si la réponse devait être dite à cause d'une curiosité persistante. Une question que je n'arrivais pas à répondre sur le coup du moment, mais qui semblait très évidente. Les mots ne pouvaient pas sortir de ma bouche. J'étais incapable de répondre ni même dire quelque chose de concret. Alors, ce que j'avais fait, c'était de dire '' secret '' avant de me glisser en douce dans ma chambre tout en inventant une quelconque raison. Très rare sont les moments que je prends la fuite, mais là...quelque chose me poussait à le faire. Quoi donc ?

'' Toi qui n'aimes pas tuer, si Impératrice Medea est en danger, serais-tu capable de la protéger ?''

Depuis, mon esprit est tourmenté par de nombreuses pensées. Questions, vérités, faits....je suis dans un mode que je n'arrive pas à sortir. Je lève mes yeux au ciel, incertain, me demandant pourquoi suis-je sérieusement dans cet état ? Pourtant, je devrais pas être ainsi. La réponse est évidente comme un feu brûlant de minuit. J'aurais dû répondre un oui et ne pas dire les détails, mais j'en étais incapable. Et puis, pourquoi savoir ceci ? Même si je n'aime pas verser le sang ou bien les conflits qui résultent en guerre, cela ne fait pas de moi quelqu'un qui serait incapable de brandir mon épée. Pour Medea, je serais prêt à tuer et subir le malaise. Ça ne se discute même pas.

Je soupire. Je ferme les yeux un instant pendant qu'un de mes mains cherchait mon violoncelle que j'avais posé à mes côtés. Je le prends, le place ensuite, puis je prends l'archet pour le déposer sur les cordes. J'avais le goût de jouer une mélodie pour me changer les idées. À force de trop s'enfoncer dans notre tête, on ne retrouve pas la sortie pour avoir une réponse claire. La musique est, pour moi, un moyen de me sortir de ce tourbillon.

Je décide de commencer dès que j'étais prêt. Le début était doux, mystérieux, presque triste. Puis, je continue sans trop me préoccuper du reste. Personne osera trop me déranger, je crois, ne voulant sûrement pas détruire une mélodie. Je passe quelques fois dans le jardin pour jouer, dans un coin, près d'une fontaine. Beaucoup savent que c'est moi qui aime passer mon temps ici.... soit à lire ou jouer d'un instrument quelconque.

Après quelques instants, j'arrête. Je regarde le vide tout en prenant une bonne respiration. Je sens mes émotions se tirailler dans tous les sens et ça me causait une étrange sensation à l'intérieur de moi. Je devrais peut-être aller dans ma chambre et lire un peu.

Je lève mon regard droit devant moi. Ah ?

+ Mademoiselle...Ophelia ?

Je me suis levé soudainement. Mon sourire revint de nouveau.

+ Oh, vous êtes arrivé au château ? Ah, pardonnez-moi si je ne vous ai pas accueillis. J'étais préoccupé.

Dis-je en déposant mon violoncelle et mon arche. Puis, je me dirige vers elle pour lui prendre la main. Je dépose un baiser sur le revers de façon galante.

+ Cela me fais un plaisir de vous voir. Comme toujours.

Même si moi et elle, nous nous sommes pas réellement parler longtemps, j'étais sincère dans mes propos. Je me redresse et je n'ai pas hésité d'enrober sa main dans les miennes.

+ Voulez-vous passer un peu de temps avec moi ou bien Medea vous réclame bientôt ?

Dis-je d'une voix douce et posée.
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Ven 23 Sep - 10:16

Une balade commence toujours par une inspiration

Alfio & Ophelia

L a musique, comme un aimant, appelait à elle âme et émotions pour s’en jouer d’une impitoyable douceur.

La présence d’Ophelia en ces murs n’avait rien d’exceptionnel, bien qu’il lui tardât de s’y considérer la bienvenue. Les murs du palais pesaient sur elle comme l’aurait fait un gardien attentif, les domestiques se faisant ses oreilles et les majordomes murmurant sa parole. Autant Fiore était-elle une ville chaleureuse, flamme vacillante dans le froid du Nord, autant Casalta lui semblait excessivement froide, ses brises marines printanières n’atteignant jamais tout à fait le palais qui trônait en son centre. Elle avait réussi à trouver dans ses quartiers la ferveur d’un peuple prospère, dans ses marchés la fougue des gens heureux et dans ses étoiles l’inspiration de poètes épris, mais le palais d’Améthyste, bien qu’il accueillie son Impératrice et amie Medea, bien qu’elle ait réussi à apprivoiser ses humeurs et ses caprices, lui était toujours étranger et même par moment hostile. Elle espérait que cela n’était qu’une impression passagère, la capitale ne l’effrayant plus comme elle l’avait fait par le passé, et chaque découverte d’un nouvel endroit insoupçonné d’où mieux observer le ciel, chaque conversation avec un domestique convivial était une victoire de plus en ce sens.

Cette fois encore, la souveraine avait invité la jeune Thorpe a passé les derniers jours du printemps dans sa demeure que les fleurs adornaient pour l’occasion festive. Elle devait s’avouer que l’herbe verte des prés entourant la capitale était comme un baume pour son cœur après les neiges éternelles des montagnes d’Arancia, bien qu’elle ne se déplut nullement dans son propre manoir. Ils avaient leurs propres célébrations également, mais celles-ci impliquaient davantage d’immenses feux et des conifères décorés que des bouquets de roses et des guirlandes de tulipes. Elle ne pouvait cesser de s’émerveiller des musiques qui parvenaient depuis la ville jusqu’au palais dont on pouvait enfin garder les vitres ouvertes. Même Medea lui avait semblé plus joyeuse, ses joues plus roses et son regard plus pétillant, elle qui possédait un contrôle si admirable de sa personne, lorsqu’elle l’avait reçue dans un de ses salons. Elles avaient dégusté des délices de la saison, Ophelia s’était laissé à confectionner une couronne de fleurs  du panier qu’on lui avait offert lorsqu’elle avait traversé le marché, et malgré le silence qui régnait sur le labyrinthe de corridor en maître alors qu’elle les traversait seule, en quête d’une occupation, elle se sentait d’humeur à chantonner.

S’étant séparée de l’Impératrice pour quelques heures, le temps qu’elle s’occupe de tâches qu’elle devinait impossibles à ignorer, elle avait erré un instant, espérant trouver un domestique pour lui tenir compagnie ou une nouvelle aile à explorer. Puis, ce fut tout d’abord une odeur de roses qui lui rappela l’existence des jardins du palais, sans contredit l’endroit le plus accueillant de l’immense château. Entretenu par des jardiniers maîtres de leur art, il était sublime et ce peu importe le temps de l’année, mais le printemps annonçait un renouveau qui aurait rendu jaloux le plus aguerri des collectionneurs. Une petite brise amenait jusque dans l’enceinte du palais des odeurs divines qui eurent tôt fait de la guider vers sa prochaine destination.

Lorsqu’elle posa le pied sur la pâle céramique, ce fut cependant un son qui accapara toute son attention, davantage que la scène où les parfums. Une plainte, à la fois si douce et douloureuse, emplissait l’endroit comme seul maître de ce paradis qu’il souillait autant qu’il y donnait sa gloire. D’un accord à l’autre, la jeune femme sentie son cœur se serrer puis chavirer, avant de s’alléger tout d’un coup; un cortège d’émotions qu’elle ressentait avec violence, malgré toute la langueur de la pièce. Lorsque la chanson mourut sur l’archet du musicien, elle lui manqua aussitôt, mais elle n’avait pas réalisé où elle se tenait jusqu’à ce qu’une voix s’élève, une voix qu’elle connaissait.

Mademoiselle...Ophelia ?



Sursautant presque face à ce brusque retour à la réalité, elle prit un moment pour réaliser qu’elle s’était avancée jusqu’à la source de la mélodie, à peine dissimulée entre deux arbres pour faire face à nul autre que le prince. Sa chevelure du même améthyste caractéristique que sa sœur et ses manières royales ne laissaient aucun doute quant à la nature de la personne qui lui faisait face, quand bien même n’aurait-elle jamais vu le visage de son prince auparavant. Les joues rouges d’un embarras considérable d’avoir ainsi agi devant Alfio Loris Saltarelli, avec qui elle avait échangé quelques mots auparavant mais sans plus, elle s’inclina avec respect, se retenant de se confondre en excuses.

Oh, vous êtes arrivé au château ? Ah, pardonnez-moi si je ne vous ai pas accueillis. J'étais préoccupé.



Qu’il sourit ainsi était rassurant, bien que les apparences ne valaient plus grand-chose dans les jeux de la cour.

Pardonnez-moi mon Prince, je ne voulais pas vous surprendre ainsi. J’ai été guidée par la musique sans m’en rendre compte.



Elle se redressa, lui adressant un sourire sincère comme seule une noble encore ignorante des injustices et de l’hypocrisie de ses pairs pouvait le faire. Tout à fait galant, Alfio s’approcha d’elle, déposa avec délicatesse un baiser sur sa main avant d’enrober celle-ci des siennes, démontrant une proximité qu’elle devinait commune aux Saltarelli, vu la ressemblance entre son comportement et celui de sa sœur Medea.

Cela me fais un plaisir de vous voir. Comme toujours.



C’est un honneur, mon Prince. Je suis tout récemment arrivée à la capitale, ce matin, pour être exact.



Si cela n’avait pu être interprété comme de l’arrogance de sa part, elle lui aurait assuré qu’il n’avait aucune raison de s’en vouloir, au contraire. Que le prince lui-même désire se déplacer pour la visite d’une simple noble était un honneur auquel elle ne considérait pas avoir le droit. Qu’il lui demande de passer du temps avec lui fut encore davantage une surprise.

Voulez-vous passer un peu de temps avec moi ou bien Medea vous réclame bientôt ?



Ses yeux s’écarquillèrent de surprise, mais elle s’empressa d’acquiescer, un sourire de ravissement illuminant ses traits. Elle ignorait les motivations d’Alfio, et bien loin d’elle l’idée de les questionner, mais il lui semblait un jeune homme tout à faire agréable, même si elle s’avouait un peu angoissée à l’idée de côtoyer une autre personne au titre nettement supérieur au sien.

Ce serait un plaisir de vous accompagner, votre Altesse. L’Impératrice ne me requiert que pour le souper. J’espère cependant ne pas interrompre vos activités.



Elle regarda le superbe instrument, la mélodie hantant encore ses pensées.

DEV NERD GIRL

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Alfio Loris Saltarelli
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Alfio Loris Saltarelli
Prince et Tacticien d'Aelius
Lun 17 Oct - 23:33
Peut-être que passer du temps avec dame Ophelia me ferait changer les idées. D'habitude, je préfère la solitude ou bien être entouré d'un groupe de femme pour ne pas me préoccuper du reste, mais là, en ce moment, je crois que j'avais envie de parler à cette charmante jeune femme. Si je peux bien trouver un moyen pour calmer mon esprit tout en parlant avec une personne, je le ferais. J'avais aussi le goût de jouer, de m'exprimer et de sortir les réponses à travers les cordes, mais ...une étrange envie me pousse à lui proposer de rester avec moi. Je semblais mes entrailles moins agitées depuis que dame Ophelia à attiré mon attention. Peut-être parce qu'elle ne semble pas le genre de personne qui pourrait me déranger ? Peut-être qu'elle était une femme ? Hm, je ne sais pas.

- Pardonnez-moi mon Prince, je ne voulais pas vous surprendre ainsi. J’ai été guidée par la musique sans m’en rendre compte.

+ Oh !

Réplique que j'entends souvent et qui ne me déplaît pas. Beaucoup sont attirés par ma musique, par de ce qu'elle dégage, du son qu'elle laisse en l'air, de l'émotion qu'elle peut créer....c'est pour moi bien plus qu'un simple passe-temps. Depuis que j'ai touché un instrument, on m'a toujours dit que j'étais fait pour la musique parce que je réussissais a bien à véhiculer l'émotion. Mon don était que je pouvais rendre la musique en vie...comme si c'était une partie d'un moment quelconque de moi. Beaucoup se proclament musicien, mais ne connaissent pas la ce que sait réellement. Certains semblent juste jouer sans avoir aucune profondeur. Je ne me crois pas au-dessus des autres, non. C'est juste que ...je semble avoir plus de facilité à exprimer des émotions en jouant et je semble mieux comprendre ce que c'est...la vrai musique.

- C’est un honneur, mon Prince. Je suis tout récemment arrivée à la capitale, ce matin, pour être exact.

À chaque fois qu'elle venait au château, je n'avais pas vraiment la chance de lui parler seul à seul. Même si cela faisait un moment, les évènements de la vie ont fait que la plupart du temps, c'était quelques échanges de mots avec elle avant que je parte à mes préoccupations ou bien que ma soeur voulait être seule avec dame Ophelia. Là, j'avais l'occasion, alors je voulais en profiter. De plus, quoi de mieux que de pas penser à la question de ce matin ?

- Ce serait un plaisir de vous accompagner, votre Altesse. L’Impératrice ne me requiert que pour le souper. J’espère cependant ne pas interrompre vos activités.

Elle semblait...surprise ?

+ Oh non, je ne faisais que jouer du violoncelle. Je me reposais. J'ai voulu continué d'étudié un livre, mais...j'ai voulu faire autre chose.

Je me tourne de côté pour regarder le bord de la fontaine.

+ J'aime bien cet endroit. Il est un peu reculé, mais tout autant accueillant. J'ai voulu jouer seul...pour avoir les idées claires.

Je lui fais signe de me joindre pour prendre place. J'ai pris sa main pour la conduire, puis, je la fis asseoir avant moi.

+ Dites moi... quels sujets vous voulez parler ? Je préfère savoir ce que vous avez envie. Cela serait bien plus simple que vous restez sans rien dire à m'écouter parler sur plusieurs sujets qui pourraient ne pas être intéressants pour vous. Vu que nous n'avons pas échangé grands choses...c'est mieux de partir sur une base pour mieux se connaître, non ?

Dis-je en plaçant mon violoncelle à côté de moi ainsi que l'archet.

+ Medea a bien beau me parler de vous, mais....je préfère entendre de la source.

J'affichais un très grand sourire doux, simple, démontrant que j'étais réellement sincère. Je n'ai jamais réellement été le meilleur pour commencer en douce sur les sujets de discussion. Je préfère y aller droit au but tout en étant respectueux avec l'espace de la personne. En lui proposant ce qu'elle veut discuter, je pourrais mieux tâter le terrain et lui parler un peu plus familier sans avoir cette distance qui nous sépare.
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